* Exposé des motifs
La loi sur l’euthanasie au Luxembourg est entrée en vigueur le 17 mars 2009. Ensemble avec la Belgique et les Pays-Bas, le Luxembourg est un des seuls pays autorisant une aide active à mourir.
Cette aide au suicide est autorisée à savoir que le patient lui-même doit l’exiger aux derniers moments de sa vie, appelé une « Demande d’euthanasie ou d’assistance au suicide ». Il existe aussi la possibilité de déterminer à l’avance sa volonté d’avoir recours à l’euthanasie à un moment donné. Ceci est appelé une demande sur les « Dispositions de fin de vie » d’un patient.
Pour que l’euthanasie soit pratiquée, plusieurs aspects doivent être considérés. Premièrement, le patient doit se trouver dans une situation de maladie inguérissable et sans aucun espoir d’amélioration. Ceci est déterminé par un médecin sous forme de dossier médical, indiquant la maladie du patient. Deuxièmement, un avis d’un psychologue est nécessaire, pour évaluer la situation mentale du patient. Après la considération de ces aspects, le dossier médical est traité par la « Commission de Contrôle et d’Evaluation ». Seulement cette Commission a le droit d’accorder finalement l’application de l’euthanasie pour le patient en question. Une des conditions pour pouvoir faire la « Demande d’euthanasie ou d’assistance au suicide » ou bien la demande sur les « Dispositions de fin de vie », est d’être majeur capable. Nous sommes d’avis, que l’aide au suicide est un droit que tout le monde doit avoir. Ainsi, nous avons formulé une résolution sur la demande au suicide assisté pour les mineurs.

* Revendications
Nous sommes d’avis que le droit d’avoir recours à l’aide au suicide est un droit qui ne doit pas être réservé aux majeurs. Ainsi, nous revendiquons le droit de l’euthanasie pour les mineurs.
Les conditions resteraient les mêmes, à savoir que tous les aspects de la loi de l’euthanasie devraient être respectés ainsi pour les majeurs, que pour les mineurs. Ainsi, le patient en question doit se trouver dans la situation d’une maladie inguérissable, sans espoir d’amélioration. Il faut savoir que pour les majeurs, une maladie physique ainsi que psychique inguérissable peut être considérée comme raison pour la demande de l’aide au suicide. Pour les mineurs, ceci se limiterait à la souffrance physique (selon l’exemple de la Belgique). Le dossier médical rédigé par un médecin, ainsi qu’un avis d’un psychologue et le traitement du dossier médical par la « Commission de Contrôle et d’Evaluation » resteraient constants. Nous proposons aussi, qu’un accord des parents seraient obligatoire afin que le patient mineur puisse rédiger une demande au suicide. Cet accord des parents se ferait sous forme écrite.
Nous revendiquons donc un droit à l’euthanasie pour les patients mineurs, sans limite d’âge.
Ayant conscience que le sujet sur l’euthanasie est toujours un sujet tabou extrêmement délicat, nous revendiquons un débat serein et objectif, afin de traiter ce sujet avec compréhension et paix.
Considérant l’exemple de la Belgique, où les mineurs ont le droit sur l’euthanasie, se trouvant dans une situation de maladie inguérissable sans espoir d’amélioration, nous sommes d’avis que cette loi pourrait aussi être appliquée au Luxembourg.