« where English once brought competetive advantage, learners are now punished for failure » David Graddol

Par cette proposition, le Parlement des Jeunes revendique réorganisation de l’enseignement de la langue anglaise dans les lycées classiques de l’enseignement secondaire.

Préambule

Jusqu’au 18 siècle l’anglais ne bénéficiait pas d’un statut autre que celui des langues des autres pays influents de l’Europe. L’anglais, en tant qu’élément du patrimoine culturel britannique, est donc une partie intégrale de l’identité de la Grande-Bretagne la définissant comme État-nation. Pourtant une caractéristique désavantageuse de la langue d’un État-nation est qu’elle n’est parlée qu’à l’intérieur des frontières nationales. Ce n’est que grâce à l’énorme expansion territoriale de l’Empire britannique, son essor commercial et plus tard industriel que l’anglais ait réussit de se diffuser dans le monde entier. Ainsi on aurait pu croire que l’effondrement de l’empire colonial britannique aurait entraîné le déclin de l’anglais. Cependant le destin de l’anglais, dès la fin de la deuxième guerre mondiale, s’est trouvé lier à celui des États-Unis de l’Amérique. L’essor de cette nation  a inévitablement scellé la montée de l’anglais comme langue global. Les décennies suivantes  l’anglais  a su primer les autres langues mondiales dans de nombreux domaines dont, entre autre, la politique, l’économie, les sciences, le monde de la finance et  celui de la culture. Cette dominance a connu son apogée à la fin du XXIème siècle qui a été marqué par l’ébranlement de l’Union soviétique. Comme conséquence que les États-Unis étaient la seule superpuissance restante, consolidant ainsi l’importance de l’anglais.

La mondialisation, dès la fin de la deuxième guerre mondiale jusqu’à nos jours, s’est dévoilé comme la méthode de diffusion la plus effective de l’anglais. La globalisation a fait disparaitre les frontières et les nouvelles technologies de communication, qu’elle a aidée à propager, ont mené à un raccourcissement du temps. Ainsi on voit de nos jours de moins en moins le monde comme monde composé d’Etats-nation mais comme un « global village » marqué par une forte interconnexion dans tous les domaines. L’anglais a énormément profité du succès de la globalisation étant la langue véhiculaire de ses principaux pays acteurs.

Ces phénomènes n’ont pas été ignorés en Union européenne. L’Union est depuis toujours souciée de  cultiver son héritage linguistique et ainsi elle a, au moins sur le plan externe, le multilinguisme comme objectif officiel. En 1958, la première ordonnance jamais émise par la Communauté européenne économique règle l’utilisation des langues au sein de la jeune communauté. En le Traité de Maastricht stipule que tous les textes relatifs à la politique étrangère et de sécurité commune doivent être publiés dans toutes les langues officielles. En 1999 le Traité d’Amsterdam consigne que tout citoyen de l’Union peut écrire à une institution ou organe européen dans une des langues officielles de la communauté et recevoir une réponse rédigé dans la même langue. De nos jours le nombre de langue s’échiffre à vingt-trois. Sur le plan interne néanmoins, l’usage du français, de l’allemand et surtout de l’anglais dominent. L’anglais a réussi à s’imposer comme langue de travail principale au sein des institutions européennes, surtout après l’élargissement vers l’est en 2004.

Non seulement sur le plan institutionnel l’anglais est retenu de plus en plus comme langue dominante mais aussi dans l’enseignement. Ce scénario est affirmé par Eurydice et Eurostat (Key Data Foreign Languages 08). De nombreux pays offrent dans leur enseignement une palette croissante de langues étrangères. Bien que le russe reste dominant dans les pays baltes et en Bulgarie, l’allemand dans l’Europe de l’Est et les pays scandinaves et le français l’Europe du Sud et en Roumanie, c’est l’anglais qui est la langue étrangère le plus apprise dans les pays non anglophones (et en Malte/Chypre qui sont des anciennes colonies britanniques). Dans l’enseignement primaire tout comme secondaire les autorités européennes constatent un nombre croissants de personne apprenant l’anglais. Cette tendance s’affirme surtout dans le cas des nouveaux Etats membre de l’Europe de l’Est mais aussi des pays de l’Europe du Sud où l’enseignement de l’anglais est obligatoire au primaire.  De ce fait il n’est pas surprenant de constater qu’environ 90% des élèves de l’enseignement secondaire (au niveau européen) suivent des cours d’anglais. La conquête en force de l’enseignement par l’anglais est dû au fait que de nombreuses politiques éducatives cherchent à faire la population de leur pays bilingue. Crainte de ne pas pouvoir s’intégrer dans le processus de la mondialisation, phénomène déclenché par le monde anglophone, de nombreux politiciens essayent coûte que coûte d’apprendre à leurs citoyens l’anglais. Il faut savoir que ce processus de bilingualisation n’est non seulement souhaité que par des acteurs politiques sur une scène nationale. Le conseil de l’Europe lui aussi a exprimé son désir que chaque élève en Union Européenne devrait maitriser deux langues étrangères à côté de sa langue maternelle (Résolution du Conseil Européen, du 31 mars 1995, sur la coopération dans le domaine de l’information des jeunes et des études concernant la jeunesse).

Cependant ce n’est non seulement le monde de la politique qui essaie par tous les moyens d’imposer l’anglais à leurs citoyens. Le public lui aussi pense qu’apprendre une langue étrangère est important, surtout l’anglais. Les gens pensent aussi que l’instruction dans une langue étrangère doit se faire à un jeune âge. Une enquête thématique faite par la Commission Européenne en 2005 confirme ces thèses (Eurobaromètre Spécial N°243 – Les Européens et leurs langues). Ainsi 55% des gens questionnés lors de cette enquête pensent que une première langue étrangère devrait être apprise à l’âge de 6 ans. Dans la même enquête 64% des personnes interrogées se remuent pour l’enseignement de deux langues étrangères à l’âge de 6 ans. Elle révèle aussi que 39% des interrogés accepteraient même que leurs enfants apprendraient une langue étrangère en-dessous de l’âge de 6 ans. De plus le document stipule que 77% des questionnés pensent que l’anglais devraient être la première langue étrangère dans laquelle leurs enfants devraient être instruite. L’Eurobaromètre révèle aussi que 13% des questionnés parlent l’anglais en tant que langue maternelle, d’autre part 38% affirment de maitrise l’anglais comme langue étrangère. Ainsi 51% des personnes parlent l’anglais ce qui d’elle la langue parlé par le plus grand nombre de personnes en Europe. L’enquête affirme l’usage de l’anglais en tant que lingua franca.

De profonds bouleversements ont transformé la politique éducative sur le plan national comme international en matière de langues dans les 50 années précédentes. La globalisation a fait effondrer les frontières physiques et virtuelles des États-nations, a changé leur identité,  les a pousser à coopérer, à travailler ensemble, à mettre à côté leurs divergences. Pour faire ainsi il leur a fallu un moyen de communication et c’est ainsi que c’est imposé l’anglais en tant que lingua franca, étant la langue véhiculaire des principaux pays acteurs de ce phénomène multiculturel. L’anglais a donc vu se répandre avec l’accélération de la mondialisation et le fait de pouvoir parler l’anglais s’est avéré comme atout. Pourtant la vitesse de l’intégration de pays dans la globalisation s’accélère avec chaque nouveau membre et ainsi la propagation et l’importance de l’anglais a aussi augmenté exponentiellement.  De nos jours la maitrise de l’anglais ne compte plus comme un élément facilitant l’intégration dans l’échange de flux mondiaux. Comme le linguiste David Graddol stipule dans son rapport (English Next), écrit pour le British Council, que la maitrise de l’anglais est devenue une nécessité absolue pour pouvoir participer à la mondialisation.

 

Sur l’enjeu

Pour le Luxembourg les enjeux sont multiples, tant du point de vue éducatif que du point économique.

Sur le plan éducatif le Luxembourg a depuis des années put briller grâce à son enseignement diversifié et compétent en matière de langues. Ainsi les luxembourgeois ont excellé les autres citoyens de l’Union européenne dans les langues. Fin 2005, l’Eurobaromètre révèle que 99% des luxembourgeois interrogés prétendent de maitriser une langue étrangère, 92% des luxembourgeois questionnés même deux, contre 56% respectivement 28% des autres européens interrogés par cette étude (Eurobaromètre Spécial N°243 – Les Européens et leurs langues). Pourtant l’environnement éducatif a changé dans les dernières années. De plus en plus de pays européens obligent l’instruction des élèves dans une langue étrangère dès leur entrée à l’école primaire (Eurydice, Key Data Foreign Languages 08). Toutefois c’est surtout l’enseignement de l’anglais qui devient obligatoire à l’école primaire (Eurydice, Key Data Foreign Languages 08). Ainsi il n’est pas surprenant de découvrir que le Luxembourg et la Belgique sont les seuls pays de l’EU 27 de ne pas obliger leurs élèves à suivre des cours d’anglais, ou au moins de les leur offrir, au niveau du primaire. Par conséquence l’anglais est de moins en moins vu comme une langue étrangère dans l’Union, mais plutôt comme une seconde langue. Les politiques éducatives européennes aboutissent peu à peu à faire les populations bilingues. En outre le fait que tous les peuples en Europe parlent l’anglais mène à une dévalorisation de l’anglais du fait que sa maîtrise ne peut plus être vue comme un atout acquis mais comme une nécessité obligatoire.

A côté de la concurrence internationale accrue en matière de langues, il est important à noter qu’un nombre croissant d’universités offrent de nombreux de programmes en anglais utilisé de plus en plus en tant que langue d’instruction. Ceci est partiellement dû au fait que sur la scène internationale les universités doivent offrir des cours dans  la langue parlée par le plus grand nombre d’étudiants afin d’en pouvoir attirer le plus d’élèves étrangers. Une bonne maitrise de la langue anglaise permettra aux étudiants de profiter d’une palette de cours élargie. En outre une instruction plus poussée en anglais facilitera les programmes d’échange universitaires (Erasmus) qui jouissent d’une grande popularité à travers l’Europe. D’autre part il faut mentionner que la collaboration entre universités du monde entier se fait aussi dans une langue commune, à savoir l’anglais qui depuis longtemps est la lingua franca des sciences. En 2006, 2200 institutions d’enseignement supérieur en Union européenne offraient  un total de 2400 programmes ayant l’anglais utilisant l’anglais en tant que langue d’instruction, soit 38% de tous leurs programmes (Academic Cooperation Association, English-Thaught Programs). Bien que ce rapport de l’ACA affirme que le nombre absolu des programmes enseignés en anglais est certes élevé, mais en terme de pourcentage,  la part de cours dispensés en anglais reste modeste. Notons pourtant que de 2002 à 2006 le nombre total de ces programmes a doublé (51%).

Le Luxembourg devra donc absolument intensifier son enseignement de l’anglais afin de pouvoir faire face à une concurrence accrue des autres pays européens en matière de langues. L’avantage de la focalisation des pays de l’Union sur l’anglais est que si tout le monde apprend l’anglais, l’importance de la langue diminuera de sorte que la nécessité de connaitre de langues autres que l’anglais est rehaussée.

Sur le plan économique l’enjeu n’est pas moindre grand. Sans entrer dans les détails il n’est certainement pas faux de prétendre que l’environnement économique et financier du Grand-duché du Luxembourg se dégradera dans les années à venir. Le Luxembourg sera poussé de diversifier d’avantage et devra donc aller chercher des investissements étrangers dans le monde entier. Cependant, même si le Grand-duché réussira à faire ainsi, son économie restera une focalisée sur le secteur tertiaire, faisant d’elle toujours une économie du savoir reposant sur une main-d’œuvre hautement spécialisée. C’est donc le savoir-faire qui constituera la ressource la plus précieuse. Étant réaliste, une diversification nécessitera une main-d’œuvre qualifiée dans des domaines autres que ceux dans lesquelles le Luxembourg excelle actuellement. Pourtant une telle restructuration ne se fera pas du jour au lendemain. Le Grand-duché devra donc à nouveau attirer de la main-d’œuvre de l’étranger. Toutefois la Grande-Région elle aussi s’est trop adaptée aux besoins de l’économie luxembourgeoise, surtout du secteur financier. Le bassin frontalier ne sera capable de fournir la main-d’œuvre spécialisée dans les matières qu’une diversification hâtive en aura besoin. Le Luxembourg devra donc aller chercher les personnes qualifiées au-delà des frontières de la Grande-Région. La solution la plus facile serait de recourir à la main-d’œuvre qualifiée de l’Europe de l’Est désirant d’émigrer. Cette main-d’œuvre pourra migrer au Luxembourg sans se heurter à beaucoup de contraintes administratives. Une enquête stipule que les personnes ayant migré des nouveaux pays de l’Union vers l’Europe de l’Ouest sont surtout des jeunes gens hautement qualifiés (Kahanec & Zimmermann, Economic Papers 363, Migration in an enlarged EU). En outre le rapport mentionne que la langue est un des facteurs déterminants pour le jeune migrant, favorisant, dans le cas où il maitrise la langue parlé couramment dans le pays cible, son immigration.

De plus, le Luxembourg  devra, même en cas de non diversification ou de diversification hâtive, faire face à un vieillissement de sa population et par conséquence il devrait recourir à de la main-d’œuvre immigrée afin de pouvoir combler les travailleurs âgés sortants.

Dans les années à venir le Grand-Duché sera forcé d’intensifier son enseignement de la langue anglaise afin de pouvoir suivre le rythme en matière de langues dicté par les autres pays de l’Union. Toutefois le Luxembourg pourra se différencier des autres pays de l’Union grâce à l’enseignement du français et de l’allemand. En outre une bonne maîtrise de l’anglais facilitera la poursuite d’études supérieures puisque l’internalisation des universités persiste.

Sur le plan économique le Luxembourg devra se diversifier d’avantage ce qui sera facilité par une bonne maitrise de l’anglais car le Luxembourg devra recherche de la main-d’œuvre au-delà de la frontière de la Grande-Région. De plus l’attraction de main-d’œuvre étrangère permettrait à notre pays de freiner le vieillissement accéléré de notre société. En dernier lieu notons qu’il n’existe pas de scénario alternatif à l’enseignement de l’anglais, comme David Graddol le confirme dans son rapport « English Next ». Selon lui la maitrise de l’anglais est devenu une nécessité obligatoire afin de minimiser le risque d’être marginalisé par les acteurs de la mondialisation.

Sur l’instruction de l’anglais

Le fait que la langue anglaise devrait occuper une place primordiale dans notre système scolaire est indéniable. C’est ainsi que le Parlement des Jeunes réclame l’enseignement d’anglais dès l’entrée des jeunes élèves en septième, donc dès le début de l’enseignement secondaire. D’autre part l’anglais devrait faire part du tronc scolaire commun à toutes les sections linguistiques ou autres afin que chaque élève ayant obtenu son diplôme de fin d’études secondaires ait le même niveau de maitrise de l’anglais. Certes on pourrait argumenter que le temps à gagner n’est que minime, pourtant un an d’enseignement d’anglais de plus permettra de commencer l’instruction de la langue à un stage antérieur. Grace à une instruction antérieure de la langue, l’an gagné permet aux étudiants des cycles supérieurs de traiter des sujets, documents et textes littéraires plus difficiles et complexes.

L’anglais, bien que considéré comme branche fondamentale, ne s’inscrira pas dans la logique des filières linguistiques. Il n’y aura pas de filière anglophone à choisir du simple fait que l’anglais est si important qu’aucun élève ne puisse l’abandonner. Néanmoins l’argument est justifié de prétendre qu’une telle obligation contredit à la logique du libre choix de l’élève et en même temps est injuste à la fois pour les élèves qui ont une bonne maitrise et ceux qui ont une mauvaise maitrise de la langue. C’est pourquoi le crédit d’heures de l’anglais est en dessous du nombre d’heures  de langue principale de la filière linguistique choisie par l’élève, mais en même temps au-dessus du crédit d’heures de langue dite secondaire. Il est bien entendu que la langue d’instruction de l’anglais sera la langue elle-même, les filières linguistiques ne s’appliqueront pas.

De plus le prolongement de l’enseignement de l’anglais confère aux étudiants plus de confiance dans leur maitrise de l’anglais. La motivation se retrouve aussi plus accrue puisque le temps gagné pourra être investi dans des textes, documents, livres et autres œuvres littéraires que les étudiants préfèrent aux leçons théoriques de grammaire.

Finalement il est important à souligner qu’une introduction de l’anglais à l’école primaire permettrait certainement de promouvoir l’usage de l’anglais au Grand-duché cependant elle se ferait au détriment du français et de l’allemand. Leur statut de langue administrative ainsi que les spécificités sociales du Luxembourg, font que ni le français ni l’allemand, ne pourra être privilégié à l’autre langue. L’abandon d’une de ces langues s’avère donc comme impossible. En outre une troisième langue étrangère au primaire encombrait totalement le programme scolaire et mènerait à une diminution du crédit d’heures des autres branches enseignées. Toutefois, sachant que l’instruction de l’anglais au primaire s’avère comme impossible, l’enseignement de cette langue devra au moins être intensifié au secondaire.

 

Conclusion

Dans les dernières décennies de profonds bouleversements ont transformé la politique éducative nationale comme internationale. La mondialisation a effacé les frontières physiques et virtuelles des Etats-nations traditionnels. Les différents peuples sont de plus en plus obligés à résoudre des problèmes ensemble en mettant à côté leurs différences.

Pour faire ainsi il leur a fallut une langue commune afin de pouvoir communiquer sans entraves. C’est l’anglais qui assume ce rôle grâce à la place privilégiée des pays anglophones dans le processus de la globalisation. Avec la marche triomphale de la mondialisation l’anglais a pu s’imposer en tant que lingua franca du monde économique et financier qui lui conférait un large rayonnement. Pourtant avec un nombre croissant de locuteurs anglophones, l’avantage de parler l’anglais a été remplacé par l’obligation de maitriser l’anglais.

Le Grand-Duché lui aussi devra améliorer son enseignement de l’anglais afin de pouvoir continuer à concurrencer les autres pays européens en matière de langues, sachant qu’il les excellait pour de nombreuses années dans ce domaine. Bien que l’enseignement de l’allemand et du français ne cesse lui aussi de gagner en importance, il faut noter que dans le milieu universitaire l’anglais  réussira à consolider sa place de médium d’éducation international.

Dans l’économie, l’anglais pourra faciliter une diversification éventuelle du pays en soutenant l’attraction de main-d’œuvre hautement spécialisée pour laquelle la langue reste une des essentielles barrières de migration. En dernier lieu soulignons que l’anglais restera la langue véhiculaire de la mondialisation et donc une bonne maitrise de l’anglais ne pourra que faciliter la participation aux échanges internationaux.

L’enjeu reste donc énorme et le Luxembourg ne pourra donc, en aucun cas, se passer de réformer l’enseignement en faveur de la langue anglaise.

C’est donc par cette résolution que le Parlement des Jeunes revendique une réorganisation de l’enseignement de la langue anglaise dans les lycées classiques de l’enseignement secondaire.

 

Revendications de la résolution :

  • Instruction en anglais dès le début du cycle inférieur
  • Insertion de l’anglais dans le tronc commun faisant de  l’anglais une branche fondamentale quel que soit la filière ou section choisie