Résolutions de la Commission Affaires Etrangères

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Le Traité de Schengen


Le Traité de Schengen est un accord conclu entre la plupart des États membres de l’Union européenne ainsi que la Norvège, l’Islande, la Suisse et le Liechtenstein. Il permet aux personnes et aux marchandises de circuler librement entre les États signataires. Les États membres de l’espace Schengen ont également une politique commune en matière de visas et ont éliminé les frontières intérieures. Malgré le fait que le Traité de Schengen présente de nombreux avantages, il y a des gens qui remettent en question son efficacité. Y at-il vraiment un problème ou est-ce juste une question d’appréciation de sa juste valeur ? Ceux qui critiquent le Traité ne sont-ils pas conscients de ses réels avantages ?
Récemment, de nombreuses personnes ont exprimé leur mécontentement à l’égard de ce Traité, arguant qu’il supprime le contrôle des frontières de leurs pays et donc, qu’il empiète sur la souveraineté de ces États. En outre, certains avancent qu’il permet aux criminels et aux terroristes de voyager librement au sein de l’espace Schengen.

Considérations :

  • Estimant que les gens puissent se sentir en situation d’insécurité en raison de l’augmentation potentielle des menaces telles que le terrorisme, lorsque les frontières intérieures de l’espace Schengen sont ouvertes ;
  • Prenant en compte que les États signataires du Traité ont renforcé leurs frontières extérieures, ce qui a rendu plus difficile l’accès à l’espace Schengen ;
  • Considérant que les raisons pour lesquelles Schengen soit jugé efficace et utile, ou tout le contraire, peuvent avoir changées ;
  • Attirant l’attention sur la récente montée du protectionnisme et du populisme qui constituent de réelles menaces pour le Traité de Schengen ;
  • Encourageant l’établissement d’une définition claire du terme « menace », étant donné que, si le Traité stipule qu’un pays signataire peut rétablir des contrôles à ses frontières en cas de menace, il ne définit pas ce qui constitue une telle menace ;
  • Reconnaissant que la récente crise des réfugiés puisse créer des tensions chez les défendeurs de Schengen car de nombreux réfugiés se dirigent vers les pays les plus riches, ce qui pourrait « surcharger » ces pays ;

Le Parlement des Jeunes :

  • Réaffirme que les pays ont la possibilité de fermer leurs frontières en situation de danger (voir la France en novembre 2015) ;
  • Insiste sur la nécessité que toutes les informations publiées par les médias le soient en vue de rester fidèle aux faits et d’éviter d’éventuelles désinformations ainsi que des propos alarmistes ;
  • Invite les dirigeants politiques à informer la population sur le Traité de Schengen ;
  • Suggère que les étudiants soient informés sur le Traité de Schengen et ses ramifications ;
  • Met en avant les avantages pour le commerce et le développement économique découlant de l’accord de Schengen ;
  • Suggère de clarifier la définition d’une menace et de rendre ces informations plus accessibles et compréhensibles ;
  • Propose que les États membres de l’espace Schengen collaborent avec l’Union européenne pour l’aider à contrôler l’afflux de réfugiés, sans pour autant bloquer l’entrée de ceux qui cherchent simplement à obtenir l’asile suite à un conflit armé, à des persécutions, etc. ;
  • Espère qu’un partenariat plus étroit entre les pays conduise à un meilleur contrôle, une efficacité accrue et une plus grande fluidité.

Conclusions :

Tout bien considéré, le Parlement des Jeunes soutient le principe au cœur du Traité de Schengen : celui de la libre circulation. Le Parlement des Jeunes souhaite que le monde et les États membres de l’espace Schengen en particulier, deviennent plus conscients des avantages de Schengen ainsi que des graves répercussions et implications économiques qu’entraînerait son abolition ou le fait d’en sortir.

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Résolution sur les réfugiés
Introduction

En examinant la situation de l’immigration dans son ensemble, il semble qu’il y ait trop de points de vue divergents, ce qui se traduit par l’émergence de deux courants d’opinions fondamentalement opposés. D’un côté, il y a des gouvernements en Europe qui sont ouverts à l’immigration de masse, qui croient en la bonté des gens et qui estiment que nous pouvons régler la situation des migrants en agissant tous ensemble. D’autre part, il y a des États membres de l’UE qui construisent des murs et patrouillent à leurs frontières, estimant qu’il n’y a pas assez de ressources ni de sécurité pour tous, Européens et migrants.
Par ailleurs, nous voudrions insister sur le fait que les réfugiés et les migrants économiques ne viennent pas juste de commencer à entrer dans l’UE. Cela se produit déjà depuis plus de quelques années. Toutefois, ce n’est que récemment qu’il y a eu une augmentation spectaculaire du nombre de réfugiés et de migrants économiques entrant dans l’UE, ce qui est devenu une réelle préoccupation. Ainsi par exemple, au cours des trois dernières années, plus de 10.500 personnes ont perdu la vie en Méditerranée. En outre, l’UE craint que des groupes de population ne soient pris sous la coupe de trafiquants, y compris des minorités de femmes et d’enfants.

Considérations :

  • Conscient que l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne, Frontex *, n’a pas réussi à s’attaquer de manière adéquate au trafic illicite de personnes traversant la Méditerranée ;
  • Pleinement conscient du défi que constitue le fait d’intégrer les réfugiés dans un nouveau contexte social, économique et culturel, notamment en ce qui concerne :
  1. une réelle acceptation sociale dans une communauté
  2. la reconnaissance formelle des diplômes obtenus précédemment
  3. un libre accès au marché du travail ;
  • Notant avec regret qu’un certain nombre d’États membres ont choisi d’ignorer le système de quotas instauré par l’Union européenne ;

Le Parlement des Jeunes :

  • Recommande que la Commission européenne renforce et augmente le nombre de hotspots ** pour l’enregistrement des migrants et la collecte de leurs empreintes digitales lors de l’entrée dans l’UE et ce, dans les pays qui reçoivent la grande majorité des migrants et des réfugiés, tels que la Grèce et l’Italie.
  • Fait confiance à la société civile et aux institutions éducatives pour jouer un rôle clé dans l’intégration des réfugiés dans la société en :
  • Encourageant les étudiants en fin de formation à enrichir leur cursus en offrant volontairement des échanges linguistiques et culturels adaptables à tous les groupes d’âge,
  • Favorisant la création de programmes d’échanges pour les étudiants de l’enseignement supérieur,
  • Offrant des opportunités de bénévolat aux réfugiés, telles que l’aide aux personnes âgées, le travail dans les orphelinats et le travail communautaire.
  • Rappelle aux États membres l’importance des niveaux du système de quotas.

Conclusion

La Commission des affaires étrangères dans son ensemble encourage vivement les actions à entreprendre en vue d’assurer un système plus efficace pour intégrer les nouveaux immigrants dans la société locale et espère que, dans un proche avenir, les États membres et les nouveaux arrivants se sentiront unis plutôt que divisés en deux parties adverses.

 

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